Sport.Advisor, donnez du sens à vos efforts

Peux-tu nous présenter ton passé de sportif ?

« J’ai pratiqué de nombreuses années le ski alpinisme, en particulier dans les catégories jeunes où j’ai eu la chance d’être en sélection nationale et de gagner de nombreuses compétitions (vice-Champion du monde et vainqueur de la Pierra Menta en 2010).
Mais, petit à petit, ma préparation estivale m’a conduit vers la compétition en cyclisme sur route. A 18 ans, j’ai intégré une équipe de premier rang pour laquelle j’ai pu courir plusieurs saisons (1er Catégorie, 1er division nationale). J’ai alors pris le départ de courses prestigieuses comme Liège-Bastogne-Liège U23, Paris-Tours U23, le Giro du Val d’Aoste, quelques courses à étapes professionnelles … Bon sans vouloir vous décevoir je n’ai gagné aucune de celles-ci ! Ce sont, en revanche, des souvenirs inoubliables qui m’ont apporté une expérience de terrain absolument irremplaçable.

Ton parcours Universitaire ?

Lorsque j’étais sportif, les études n’étaient clairement pas ma priorité. Mais à partir du moment où j’ai arrêté la compétition, mes bagages étaient faits pour Paris où j’ai validé un Master à l’INSEP (Sciences Expertises et Performances de Haut-Niveau). Un échange universitaire m’a ensuite conduit vers les bancs de la fabuleuse université de Lausanne, où je me suis spécialisé dans la physiologie de l’exercice et de l’altitude. J’ai par la suite validé un deuxième master en Biologie Cardiovasculaire à la faculté de Biologie Médecine de Lyon 1. Arrivé à ce stade, mes parents voyaient le bout du tunnel… Je suis enfin entré dans le monde du travail.

Quels métiers as-tu exercés après tes études ?

J’ai, dans un premier temps, entraîné et conseillé l’équipe de France Jeune de Ski Alpinisme avec Mathéo Jacquemoud. Puis j’ai été embauché comme physiologiste de l’exercice durant deux années à Genève pour le centre médicalisé Sport Altitude. Je faisais passer des tests à l’effort et m’occupais de la préparation physique d’alpinistes et de sportif d’endurance principalement.

Que fais-tu à présent ?

À présent j’habite à Londres. Je travaille la moitié de mon temps dans un laboratoire de recherche de l’UCL (University College of London). On travaille sur une maladie neuromusculaire d’origine génétique la « dystrophie facio scapulo-humérale » ou « FSHD » en anglais. Pour le moment j’apprends encore à orthographier correctement le nom. Je suis également impliqué dans quelques projets de recherche en sciences du sport. L’autre moitié du temps je travail avec les athlètes Sport Advisor. Quel que soit l’objectif, j’adore faire le lien entre les connaissances théoriques et le terrain. Il y a peu de chose aussi stimulantes que l’accompagnement d’un athlète dans la réalisation de son projet.

Peux-tu nous présenter ton passé de sportif ?

Après une jeunesse à pratiquer le tennis, j’ai été touché à 15 ans par le virus du cyclisme. J’ai commencé par cinq années de VTT en compétition. Mais le vélo de route m’a ensuite rattrapé… J’ai alors eu la chance de connaître l’ambiance des pelotons et des kermesses belges. Je pratique toujours, mais disons que j’ai perdu l’habitude d’épingler un dossard le dimanche.

Ton parcours universitaire ?

j’ai étudié pendant quatre ans l’éducation physique. J’ai ensuite approfondi mes connaissances en préparation physique durant une année (DES) puis en kinésithérapie (Licence).

Quels métiers as-tu exercés après tes études ?

Pendant mes études, j’ai eu l’opportunité de travailler au sein de la fédération belge de cyclisme comme conseiller technique et kinésithérapeute. Ensuite, j’ai déménagé en Haute-Savoie où j’ai travaillé comme kiné et préparateur physique. Je me suis peu à peu passionné pour le mouvement, la prévention des blessures du sportif et la réathlétisation. J’ai été aussi à ce moment séduit par la méthodologie du crossfit et son potentiel pour les sportifs d’endurance, jusqu’à être cofondateur et entraîneur d’un centre de crossfit. Aujourd’hui, je suis partagé entre mon travail de kinésithérapeute et préparateur physique dans le centre d’entraînement en hypoxie Sport Altitude (Genève).

Quel est ton rôle à Sport.Advisor ?

Avec Sandra, nous sommes en charge de la branche télémédecine du Sport. Notre rôle est de pouvoir poser un diagnostic lorsqu’un problème médical survient. Bien évidemment, tout ne peut pas toujours se faire à distance et l’auscultation peut s’avérer nécessaire. Néanmoins, bon nombre de problèmes sont récurrents chez le sportif et peuvent être diagnostiqués à distance. La télémédecine du sport répond souvent à une demande « urgente » concernant une décision à prendre et un protocole à appliquer en cas de tendinite par exemple.

Peux-tu nous présenter ton passé de sportif ?

J’ai commencé par le ski alpin et le VTT en compétition, puis j’ai fait 10 ans de ski alpinisme à haut niveau. Ma carrière fut relativement courte, mais dense. J’ai pu réaliser tous les objectifs que je m’étais fixés : 4 fois champion du monde, vainqueur de la PDG, vainqueur à deux reprises de la Pierra Menta, du tour du Rutor, de l’Adamello, multiple champion de France… J’ai arrêté ma carrière en 2017. Actuellement j’exerce en tant que Guide de haute montagne et entraîneur des équipes de France de ski alpinisme.

Hors cadre « compétitif », tu détiens également de nombreux records ?

Depuis tout petit, j’aime les défis. À 18 ans je me suis tourné vers un premier record, la vitesse d’ascension de la Barre des Écrins en 1h57. Il y a en eu d’autres ensuite… mais mon plus important reste Chamonix 👉 Sommet du Mont-Blanc 👉 Chamonix, un aller-retour chronométré en 5h05 à ski et 4h57 à pied avec Kilian Jornet. En vérité, sans même parler de chrono ou de record, j’ai toujours apprécié utiliser mes aptitudes physiques et techniques pour me déplacer rapidement en montagne. Parallèlement au sport, tu as enchaîné les formations et les années universitaires…
J’ai fait un bac S et ai poursuivi mes études avec une licence et un master STAPS à l’université Joseph Fourier. L’entraînement et la préparation sont des domaines qui m’ont toujours fasciné, notamment la préparation mentale et le développement des habiletés technique/motrices.

Quel est ton rôle à Sport.Advisor ?

C’est super d’avoir une équipe comprenant des professionnels comme Emilio, Sandra et Benjamin. Déléguer certaines décisions à des personnes mêlant connaissances scientifiques et expérience me semble indispensable pour mettre toutes les chances de son côté. En revanche, il arrive un moment où la mise en pratique est capitale. On a eu l’idée de s’associer, Emilio et moi, afin d’accompagner l’alpiniste ou le skieur alpiniste de A à Z. Il peut alors bénéficier de la médecine de montagne avec Sandra, passer un test à l’effort et avoir des recommandations avec Emilio et découvrir ses points faibles techniques, physiques et mentaux sur le terrain avec moi. Mon but est alors d’amener le sportif en montagne, dans des endroits où il ne serait jamais allé seul. C’est l’accompagner vers son objectif, le former et lui donner plein de petites astuces qui lui permettront de bénéficier de mon expérience. Sortir des sentiers battus et de sa zone de confort tout en étant encadré et formé est un élément essentiel pour espérer aller au-delà de ses objectifs.